Les objets connectés

Selon une étude de Harris Interactive de Juin 2014, en 2020, entre 30 et 80 milliards d’objets connectés seront utilisés dans le monde ce qui représenterait 400 millions d’euros en 2015 (GfK) et 500 millions en 2016 (Xerfi).

Les objets connectés seront à tous les niveaux, chez le particulier comme dans l’entreprise. A la maison, aussi bien que dans les chaines automatisées, usines, ateliers…

Un Objet Connecté, qu’est ce que c’est ?

Un objet est connecté lorsqu’il communique, il est l’agrégation de 3 voire 4 composantes :

  • Le capteur ou l’actionneur (puce GPS, détecteur d’humidité, de luminosité, ampoule, servomoteur)
  • Le vecteur (NFC, RFID, ZigBee, Bluetooth, Wifi, UNB)
  • Le stockage de la donnée brute
  • La restitution de donnée traitée

Le 4ème point n’est pas obligatoire mais pour que l’humain accède à la donnée, il est essentiel.

 

Un Objet Connecté, pour quoi faire  ?

Pour le grand public, beaucoup d’objets connectés sont axés sur le « Quantified Self » : Balance, thermomètre, tensiomètre, cardio fréquencemètre, bracelets de coaching sportif…mais pas uniquement, les utilisations majeures pour le grand public sont:

  • La maison (prévention des risques d’incendie, économies d’énergie, gestion à distance)
  • L’électroménager
  • L’automobile
  • Le multimédia
  • La puériculture

Pour le entreprises, par exemple, la localisation et la traçabilité d’objets, grâce à des puces GPS, des tags RFID.

La connexion des textiles peut aussi permettre aux salariés en conditions hostiles ou difficiles d’être secourus rapidement.

Dans les bureaux, les lampes et chauffage intelligents, sont capable de détecter la présence humaine, afin de ne s’activer que lorsque c’est nécessaire et à bon escient, en fonction de la luminosité ou de la chaleur ambiante.

 

Les Technologies

Technologie de transport et stockage

En courte portée (NFC, RFID), via un hub (WIFI, Bluetooth ..) ou en longue portée, la quantité de données à échanger ainsi que l’autonomie souhaitée va déterminer la technologie à employer.

En effet, plus la quantité de données augmente, plus le besoin en énergie est important.
Par exemple, le wifi permet d’envoyer beaucoup de données, mais nécessite un branchement électrique. A l’inverse, un capteur Qowisio nécessite une simple pile pour plusieurs années d’envoi de données à longue distance.

Chaque besoin va apporter ses contraintes, et c’est avec une étude attentive qu’on déterminera la ou les technologies qui seront adaptées.

Technologie de l’objet connecté

L’objet connecté est souvent un appareil destiné à consommer le moins d’énergie possible. Dans ce cas, le langage approprié sera le C, car optimisé pour la carte électronique.
Il reste cependant possible de développer en C++ ou en java, puisque la carte électronique de l’objet connecté est sa seule limitation, si on fait abstraction de la consommation électrique à fournir pour utiliser des langages de plus haut niveau.

Technologie de la restitution

Le Cloud des prestataires de transport, c’est l’accès direct à la donnée, sans développement supplémentaire.

Les données brutes sont décomposées, structurées et accessible via une API.

L’inconvénient, c’est qu’il n’est pas intégré au système informatique. Il est indépendant et donc non corrélable aux autres données sans développements supplémentaires.

L’autre solution consiste à router l’information des capteurs directement dans son système d’informations, de l’analyser et l’interpréter en ayant accès aux autres données du SI.

Maintenant que nous savons ce qu’est un objet connecté, nous savons aussi que le traitement de toutes ces données est complexe. A5sys accompagne, conseille et développe les projets liés à la mobilité de vos objets et ce dans des secteurs variés : agricole, logistique, industrie, bâtiment…

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L'équipe A5sys

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